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Cours universitaires et travaux de recherche sur les questions d'apprentissage des jeunes et des adultes, science du développement humain, sciences du travail, altérités et inclusion, ressources documentaires, coaching et livres, créativités et voyages. Philippe Clauzard : MCF retraité (Université de La Réunion), auteur, analyste du travail et didacticien - Tous les contenus de ce blog sont sous licence Creative Commons.  

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L'aventure des métiers, c'est plonger dans l'épaisseur créative de chaque métier. C'est l'analyser pour le saisir : capter ses invariants et toute la palette des singularités de ceux qui exercent ce métier. 

Cette aventure concerne l'ergonomie.

Mais l'ergonomie, c'est quoi ?

Un métier est une activité humaine, le plus souvent à but lucratif. C'est aussi un savoir-faire acquis et, lorsque le métier le permet, une amélioration de ce savoir.

Selon G.Le Boterf (en 2000) le métier se définit traditionnellement par 4 grandes caractéristiques :

un corpus de savoirs et de savoir-faire essentiellement technique
un ensemble de règles morales spécifiques à la communauté d'appartenance (exemple des comptables qui obéissent aux principes comptables)
une identité permettant de se définir socialement ("je suis secrétaire", "je suis ingénieur"...)
une perspective d'approfondir ses savoirs et ses savoirs-faire par l'expérience accumulée ( learning by doing ).
Cependant la notion de métier a évolué avec le contexte socio-économique vers une certaine profesionnalisation des métiers...



Les métiers demandent des durées de formation et d'apprentissage, ainsi que des niveaux de qualification variés ; ces facteurs, plus ou moins liés à la loi de l'offre et de la demande, déterminent, en partie, leur rémunération.
L'exercice d'un métier est fréquemment précédé d'un apprentissage plus ou moins long (stages, statut d'apprenti, compagnonnage). Cela se traduit d'une certaine façon également dans le contrat de travail avec l'exigence d'une période d'essai qui témoigne autant de ce que l'employé doit prouver qu'il a du métier que de la nécessité d'un temps d'apprentissage pour acquérir les spécificités de son poste.


On exerce souvent un seul métier à la fois, mais celui-ci peut être plus ou moins spécialisé. Dans la fonction publique, le cumul d'activités est interdit ou réglementé. De plus en plus de personnes exercent plusieurs métiers successivement pendant leur vie.

Source et suite de la citation

Les métiers au musée du CNAM PARIS

L’ergonomie est l’étude du travail humain vu sous l’angle des postes de travail et des relations entre l’homme et la machine. Cette discipline méconnue touche à notre vie quotidienne – du stress au travail à l’usage du téléphone portable, de la sécurité des avions au design d’un site Web.

Vous êtes-vous déjà demandé quelles conséquences sur votre vue exerçait une durée prolongée d’exposition à un écran d’ordinateur ? Et pourquoi les fonctions du téléphone portable sont-elles si compliquées à mémoriser ? Avez-vous déjà réfléchi à la façon d’organiser votre journée en fonction de votre rythme d’activité (alternance de tonus et de fatigue) ? Et comment éviter le stress au travail ? Si oui, vous faites de l’ergonomie sans le savoir.

L’ergonomie, c’est le travail vu au microscope. C’est une science, avec ses théories, ses modèles, ses démarches. Mais une science tournée vers la pratique : l’amélioration du bien-être ou de l’efficacité du travail. Son domaine d’action est étendu : cela va du dépistage des douleurs associées à une mauvaise posture à la détection des risques dans la conduite d’un train, de la simplicité d’usage d’un site Web à l’adaptation d’une machine pour un handicapé. Le spectre est large : de la conceptualisation la plus pure aux questions pratiques les plus concrètes. Autant dire que le travail de l’ergonome peut aussi bien consister à compter le nombre de pas d’une infirmière dans les couloirs d’un hôpital qu’à élaborer un modèle théorique des activités humaines.

SUITE DE L'ARTICLE ISSU DE REVUE SCIENCES HUMAINES CI-DESSOUS

Article sur l'ergonomie

En plus : Théorie de l’activité

L’activité humaine a fait l’objet au cours du temps de diverses approches, philosophiques, socio- logiques, psychologiques, ou encore relevant des sciences du travail et de la formation (Bronckart, 2005). Je ne considérerai ici qu’une petite partie des travaux liés aux deux dernières (id., p. 59-80), en référence à la situation de travail et de formation proposée par Cross.

Engeström (1999 p. 1 ; 2005, p. 59-62) distingue trois générations de théories de l’activité. La première est fondée sur le concept de médiation proposé par Vygotski (1978). Pour celui-ci, l’action humaine est médiée par des artefacts porteurs d’une dimension historique et culturelle qui rattachent la pensée de l’individu à la société dans laquelle il vit 3. La seconde génération, basée sur les travaux de Leontiev (1981) cesse d’envisager seulement l’individu et prend en compte la nature collective de l’activité. Relayée en occident et formalisée en particulier par Engeström (1987), la théorie envisage l’activité comme un système associant l’individu et la communauté à laquelle il appartient, et permet d’analyser comment sont atteints les objectifs collectifs. En n, une troisième génération de travaux est en cours de développement qui cherche « to develop conceptual tools to understand dialogue, multiple perspectives and networks of interacting activity systems » (Engeström, 2005, p. 62). Il s’agit ici d’analyser l’activité collec- tive (conjointe) résultant de la mise en relation de plusieurs systèmes d’activité.

Avant de développer brièvement la formalisation d’Engeström qui sert de base à la plupart des travaux actuels sur l’activité, précisons que la TA n’est pas une théorie au sens strict du terme. Il s’agit plutôt de « a set of basic principles which constitute a general conceptual system which can be used as a foundation for more specific theories » (Bannon, 1997). Selon Kaptelinin, (1996, p. 107-110), ces principes sont au nombre de six : « unity of conscioussness and activity, object-orientedness, hierarchical structure of activity, duality internalisation – externalisation, tool mediation, continuous development ».

 

EXTRAIT DE L'ARTICLE de Patrice Venturini, « Action, activité, « agir » conjoints en didactique : discussion théorique », Éducation et didactique [En ligne], n°1, vol.6 | 2012, mis en ligne le 02 mai 2014, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://educationdidactique.revues.org/1348 ; DOI : 10.4000/educationdidactique.1348

Ergonomie, l'aventure des métiers (complément cours UE24)
Ergonomie, l'aventure des métiers (complément cours UE24)
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