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Carte de visite

Cours universitaires et travaux de recherche sur les questions d'apprentissage des jeunes et des adultes, science du développement humain, sciences du travail, altérités et inclusion, ressources documentaires, coaching et livres, créativités et voyages. Philippe Clauzard : MCF retraité (Université de La Réunion), auteur, analyste du travail et didacticien - Tous les contenus de ce blog sont sous licence Creative Commons.  

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Pour démarrer, le "jeu du peindre" à l’Atelier Gouache : une exploration unique pour tous du geste et du langage graphique dont chacun dispose naturellement.

En peignant sans modèle et sans thème, on retrouve – ou on cultive la spontanéité du tracé et on prend confiance dans ses capacités. Le Jeu de peindre permet de faire émerger un répertoire de tracés et de manifestations graphiques, inné et disponible en chacun de nous. Ainsi, contrairement à ce que l’on croit habituellement, tout le monde peut peindre. L’atelier est ouvert à la fois aux enfants et aux adultes. Une douzaine de participants de tous âges se retrouvent pour une séance d’1h30. L’instrument commun est la table-palette autour de laquelle gravitent les participants. Elle contient des pinceaux et de la gouache de grande qualité. Une circulation tranquille s’organise autour de cet axe central dans lequel chacun puise avant de rejoindre sa feuille punaisée au mur. Au fil des séances, les formes et les couleurs émergent sur les feuilles, se renouvellent, s’affinent et s’étendent pour donner naissance à des créations à la fois intimes et singulières. L’intervenante se place au service de l’expression. Elle orchestre la séance et pose le cadre dans lequel petits et grands vont pouvoir évoluer librement.

Source et article complet ci-dessous

Publicité gratuite, car on y croit !!

Poursuivre avec l'apprentissage de la peinture en distanciel

avec René Milone et quelques confrères

6 étapes pour apprendre à peindre !!


Transparence, luminosité, effets de matière, travail minutieux du détail... Les possibilités, à l’huile, sont infinies... Six phases-clés pour vous guider dans l’élaboration d’une œuvre à la peinture à l’huile.


1. Choix du sujet : Vous débutez ? Faites-vous la main sur des sujets simples, comme des natures mortes. Ensuite, vous pourrez aborder des thèmes plus complexes, portraits ou paysages. Une photographie vous permettra de travailler sans contrainte de temps et, si vous ne savez pas dessiner, de décalquer votre modèle sur le support.


2. Composition du tableau : Trouvez un fil conducteur qui relie les différents éléments (lignes, formes, couleurs, lumière) d’une scène en un tout cohérent. Votre meilleure alliée, c'est votre intuition ! Des angles insolites rehausseront l’intérêt du tableau. Observez votre sujet en vous focalisant sur un détail ou en appréhendant l’ensemble de la scène. Pour cela, utilisez une fenêtre découpée dans du carton ou bien formez un cadre avec vos mains. Si vous travaillez d’après photo, recadrez-la avec des bandes de papier. Testez vos idées sur le papier : réalisez autant d’études que nécessaire, en variant cadrages ou jeux d’ombres et de lumière.


3. Dessin préliminaire : Il s'agit plus d'un « guide de cadrage » que d’un dessin poussé. Ce n’est pas une étape obligatoire, mais elle se révèle très utile pour déposer par la suite les couleurs. Sur le support, esquissez votre sujet soit au fusain, sans oublier de pulvériser un fixatif pour éviter qu’il ne salisse les couleurs ; soit au crayon, très légèrement pour qu’il ne transparaisse pas sous la peinture ; soit à l’huile ou à l’acrylique, avec une couleur très neutre et diluée. Pas sûr de votre coup de crayon ? Reportez les traits principaux du modèle à l'aide de la technique du quadrillage ou d’un papier-calque si vous travaillez à partir d’une photo. Travaillez à grands traits, allez à l’essentiel : ne tentez pas de reproduire fidèlement la scène dans ses moindres détails, vous surchargerez votre tableau inutilement. Astuce : Observez le sujet les yeux mi-clos, il se résume alors à des tâches de couleurs et des masses floues. Cela vous aidera à soustraire les détails superflus et à simplifier les formes qui le composent.


4. Couche préparatoire : Afin que la peinture adhère bien et sèche sans craquelures, vous devez poser une fine couche de fond. Blanc ou coloré ? Un fond blanc illumine les teintes, idéal pour des sujets riches en couleur. Un fond coloré offre un ton de base qui unifiera le tableau : choisissez la couleur en fonction de la tonalité finale voulue pour le tableau (chaude, froide, claire, foncée...). Utilisez une peinture bien diluée et attendez qu’elle soit sèche avant de passer aux étapes suivantes. Vous pouvez aussi utiliser de l’acrylique, plus rapide au séchage. Astuce : Pour contrôler si le fond est sec, passez légèrement votre index en plusieurs endroits : s’il ne porte aucune trace de peinture – même si la surface donne l’impression d’être collante – vous pouvez poser la couche suivante.


5. Pose des couches de couleur : La mise en couleur se fait par superposition de couches. Commencez par poser les zones d’ombre et de lumière, remplissez les grandes plages de couleur puis travaillez patiemment, par superposition de couches de couleur de plus en plus intenses. Vous devez respecter la règle d’or de la peinture à l’huile : peindre « gras sur maigre ». Chaque couche superposée doit être légèrement plus « grasse », donc riche en huile, que la précédente. Pour cela, diluez fortement les premières couches et de moins en moins les suivantes. Sans cela, vous risquez de voir votre tableau s’écailler avec le temps. Deuxième règle de base : attendez que la couche de peinture soit bien sèche avant de lui appliquer la suivante. Il existe une autre technique, plus rapide, destinée aux peintres chevronnés : la peinture « alla prima ». Utilisée en extérieur ou d’après modèle pour capter la spontanéité d’une scène, elle permet d’achever le tableau en une seule séance, car chaque couche de couleur est appliquée sur la précédente encore fraîche.


6. Couches finales et retouches C'est là que s'accomplit le vrai travail du peintre. Il n'y a plus de travail « dans la pâte », mais des touches légères. On appelle ça « faire chanter la toile » ! C'est l'accord final des tons. Utilisez de la peinture non diluée, telle qu’elle sort du tube. Prenez souvent du recul pour juger votre travail. Soyez votre premier spectateur ! N'allez pas trop vite ! Affinez votre travail petit à petit, posez les lumières, travaillez les ombres, soignez les détails. À ce stade, toute modification profonde de couleur entraîne un changement sur toutes les teintes du tableau. Sachez vous arrêter... Allez, maintenant signez !


Source : L'atelier Canson; Published on L'atelier Canson (http://www.lateliercanson.com) Site internet de L'atelier Canson.
 

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