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Cours universitaires et travaux de recherche sur les questions d'apprentissage des jeunes et des adultes, science du développement humain, sciences du travail, altérités et inclusion, ressources documentaires, coaching et livres, créativités et voyages. Philippe Clauzard : MCF retraité (Université de La Réunion), auteur, analyste du travail et didacticien - Tous les contenus de ce blog sont sous licence Creative Commons.  

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La différenciation  pédagogique est une chance pour aider à apprendre tous les élèves. Quelles sont les diverses modalités de différenciation en groupe de travail qu'il est possible de mettre en place ?

 

- Groupes de compétences (encore appelés groupes d’expert)

Les groupes peuvent se constituer en autodétermination, ou par l’intervention de l’enseignant, toujours en fonction des compétences des élèves. Une telle démarche est très valorisante, l’élève voyant ses compétences reconnues. Un « arbre des compétences » peut être affiché dans la classe .Ce critère peut aussi créer de nouveaux réseaux de sympathie. Cependant, faire de tels groupes demande souvent une séance complète.

 

- Groupes d’entraide

L’enseignant constitue des groupes (Ie plus souvent des binômes de correction) sur la base de la maitrise d’objectifs de formation très ciblés. Ces groupes se révèlent souvent d’une réelle efficacité de par la qualité des remédiations qui y sont menées et ce pour les deux élèves concernés par le binôme. Cependant ces binômes peuvent être très éloignés des réseaux de sympathie existant clans une classe.

 

- Groupes de niveau

Ils sont constitués d’après les résultats dans la matière. Une grande vigilance s’impose quant au phénomène de stéréotypie. En effet, le risque est d’enfermer l’élève en lui collant une << étiquette » à partir d’une approche globalisante de ses performances dans la discipline. Et donc de lui confisquer Ia possibilité... de changer de groupe. De plus, au fil du temps, on observe plus une augmentation de l’écart du niveau entre les groupes qu’un rapprochement.

 

- Groupes de besoins

Ils sont constitués par l’enseignant, ce qui n’exclut en rien une possible participation des élèves. Ils sont en liens étroits avec des objectifs pédagogiques précis à atteindre, et ainsi sont amenés, à la différence des groupes de niveau, a évoluer au rythme de changements fréquents (d’une semaine à six semaines maximum).

 

- Groupes de confrontation

Il s’agit de faire échanger sur un problème, un objet d’étude et de confronter des représentations initiales afin de provoquer leur dépassement (conflit sociognitif).

 

- Groupes de procédures

Les élèves peuvent les créer. Ils sont très efficaces dans d’apprentissage, dans la perspective par exemple d’un contrôle à réviser avec une réflexion sur les façons d’apprendre.

 

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